Les lourdes accusations de corruption lancées par Jean-Michel Erre sur le site ouillade ne pouvaient pas rester sans réponse. Le maire de Saleilles, François Rallo a demandé à maître Codognès d’engager des poursuites contre l’auteur et le site éditeur. C’est ce que prévoit la loi qui considère que le diffuseur doit s’assurer du contenu non diffamatoire des informations qu’il rend public. La procédure retenue, une citation directe devant le tribunal correctionnel, va mettre Jean-Michel Erre dans l’obligation de produire les preuves sur lesquelles se fondent ses accusations. Faute de quoi il pourrait encourir une lourde condamnation. Cette procédure a l’avantage de la rapidité, trois mois maximum.
Maître Codognès est avec Maître Becque, l’avocat du barreau de Perpignan le plus familier du droit très technique de la poursuite en diffamation. Il a, ces dernières années, engrangé pas mal de succès, en défendant La Semaine du Roussillon, Le Travailleur Catalan, mais aussi des élus comme François Calvet.
Louis Aliot doit se souvenir de sa toute première prestation d’avocat. C’était face à Jean Codognès en juin 2011. Louis Aliot était le conseil de personnes qui poursuivaient Le Travailleur Catalan. Là Jean Codognès le hacha menu en démontrant que sa citation était entachée de nombreuses et importantes erreurs de procédure. Résultat, Louis Aliot battit en retraite en se désistant au motif qu’un de ses clients était souffrant. Avocat c’est un métier !
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Des membres de la majorité du conseil municipal qui siégeaient déjà avec Jean-Michel Erre ont répondu « aux attaques diffamatoires et surréalistes de J-M Erre contre François Rallo son successeur ». Voici la déclaration de Christian Fajon – Frédéric Rodrigues – Jean Pezin – Michèle Granier – Marie Brisson – Modeste Bosque – Christian Pla.
« Nous rappelons qu’en septembre 2007, à l’issue d’une réunion interne exceptionnelle, les élus du précédent mandat municipal apprirent avec étonnement, de la voix de -JM Erre lui-même, qu’il ne souhaitait pas postuler pour un nouveau mandat et qu’il cédait sa place pour des raisons restées pour nous obscures.
Son premier adjoint ne souhaitant pas prendre la relève, il conclut qu’à son avis, celui qui avait les meilleures capacités pour lui succéder était François Rallo. Cette décision plus que brutale nous interpella mais la proposition de François Rallo comme « poulain » nous convenait.
Le conseil municipal de l’époque avait une opposition virulente et très agressive et François Rallo nous avait prouvé de nombreuses fois combien il était à la fois pondéré, précis et transparent dans ses interventions.
C’est donc avec l’accord de tous que la liste municipale 2008 fut constituée sous l’égide d’un directeur de campagne autoproclamé : J-M Erre. François Rallo fut très honorablement élu au 1er tour (57,16% des voix) le 9 mars 2008.
En élu responsable, il prit à bras le corps la gestion communale en associant très étroitement à toutes les décisions l’ensemble des adjoints, des conseillers municipaux délégués et, par le biais des commissions, celui des conseillers municipaux. Jusqu’à ce jour, François Rallo n’a pas dérogé à ses règles de gestion.
En réalité, la faute suprême, aux yeux de J-M Erre, fut de ne pas l’associer à chacune de ces décisions et de ne pas l’avoir consulté comme « l’éminence grise » qu’il s’était imaginé être. De là naquit ce ressentiment qui n’a fait que croître pour devenir ce qui s’apparente à de la haine.
Quand Jean François Fons dit de lui … « qu’il donne de sa personne l’image d’un homme aigri, jaloux, limite paranoïaque »…il en trace un authentique portrait.
En temps qu’élus sous les deux mandatures, il est pour nous totalement inconcevable de ne pas réagir aux élucubrations injustes et diffamatoires de l’ex premier magistrat de Saleilles.
Nous qui pouvons faire un parallèle entre les 2 gestions, savons pertinemment que quand J-M Erre parle de « …gestion opaque… », de «… monarque, voire dictateur …», c’est en fait un autoportrait qu’il dessine…se connaît-il aussi bien qu’il le croit ?
Nous avons encore en mémoire certaines réunions où il fallait interpréter les sous entendus ou se contenter de demi-explications sur des dossiers pourtant importants pour lesquels les décisions étaient finalement prises de façon unilatérale.
François Rallo ne compte ni son temps ni son énergie pour mener à bien la destinée de sa commune. Omniprésent dans les manifestations, sur les différents chantiers, sur les futurs projets, il se veut à l’écoute et au plus proche de la population. Ce que J-M Erre prend pour du despotisme est en réalité l’expression de la volonté affichée par notre maire de se tenir en permanence a la disposition de ses administrés ; sans oublier ses collaborateurs et l’ensemble du personnel communal, pour qui il a consenti des efforts sans précédent contrairement aux anciennes mandatures en faisant évoluer leurs carrières. Pour ceux qui le connaissent, sa disponibilité, son dévouement, son humanité, son intégrité ne sont plus à prouver.
Alors quand J-M Erre dit : «…j’ai été entendu par un ténor du barreau, pour une affaire immobilière sur Saleilles où Rallo a magouillé…», là c’est hors de notre entendement. Nous ne pouvons pas laisser tenir des propos tant affabulateurs qu’insultants sur notre maire sous prétexte que son détracteur est rongé par la rancœur et la rage de voir son « poulain » réussir en toute intégrité et honnêteté ce que lui n’a pas su faire lors de ses mandats.
Chanter à qui veut l’entendre « l’air de la calomnie » pour discréditer un adversaire est un procédé minable et dans tous les cas indigne d’un ancien édile. Nous nous sentons collectivement insultés par ce comportement et attendons de sa part au moins des excuses, s’il reste à ce Monsieur une once de discernement. »