Jordi Bourquin : « Mon père m’a transmis un nom »

Quand la rubricarde politique de L’Indép lui a demandé « Pourquoi ? » il voulait être candidat aux élections régionales, Jordi Bourquin n’a pas hésité à répondre : « Mon père m’a transmis un nom et des idées aussi. »

Monsieur a un nom ! Mais monsieur sait-il que depuis quelques temps déjà nous en avons fini avec la transmission du pouvoir par hérédité ?

Ce qui nous étonne et nous choque, le jeune Bourquin l’a énoncé naturellement. Tout simplement parce que, pour lui, la transmission du pouvoir en famille, c’est quelque chose de banal, de courant, d’ordinaire. En 1994, alors qu’il n’était qu’un petit garçon, il a vu son grand-père, François Beffara transmettre son mandat de conseiller général du canton de Millas à son père, Christian Bourquin. Puis en 1995, la mairie de Millas. Et trois ans plus tard, son père transmettait son mandat de maire de Millas à sa mère, Damienne Beffara. En trompant d’ailleurs les électeurs car elle n’était pas tête de liste. Lors de la première réunion du conseil municipal de Millas, on a assisté à un spectacle bien réglé. Celui qui conduisait la liste a annoncé qu’il n’était pas candidat car Damienne Bourquin-Beffara ferait un bien meilleur maire que lui.

Quand on a un nom, on ne peut pas, comme un vulgum pecus, entrer dans la carrière politique par le bas, en commençant par être conseiller municipal, histoire quand même de se familiariser avec la gestion de la cité. Vous n’y pensez pas ! Avoir un nom, c’est avoir un rang à tenir !

Le mérite, Jordi Bourquin, connaît-il cette notion ? Son boulot à l’office HLM des Pyrénées-Orientales où il travaille depuis quelques années, il l’a décroché quand papa présidait l’organisme de logement social.

Fabrice Thomas

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